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AppleWorks 6.0
par Xavier Cabanne [02.05.2000]

Apple a récemment mis à disposition la dernière mouture de son logiciel de bureautique intégré : AppleWorks. Arrêtons-nous devant tous les petits mieux qui le composent dont le nouveau module « Présentation ». Un produit réussi même si l’absence de mise à jour depuis une version antérieure et la disparition des modules de traduction de format de fichier (qui assuraient le dialogue avec Microsoft Office et d’autres) font grincer pas mal de dents...

AppleWorks est un logiciel fournissant un ensemble bureautique complet destiné aux particuliers, au monde de l’éducation ainsi qu’aux PME/PMI. En apparence moins complet que son grand challenger Microsoft Office, il fournit cependant plus de logiciels (que nous appellerons module) que celui-ci : du moins en édition Macintosh, car par rapport à la version Windows d’Office, il manque cruellement d’un module de client Mail et d’un gestionnaire de base de données plus puissant, même si Office pêche par son manque d’outils de création graphique (une différence que l’on qualifiera de culturelle). Depuis la version 1 de feu ClarisWorks, nous assistons ici à la première vraie évolution de l’ergonomie générale depuis l’apparition de la barre d’icônes sauce Office dans ClarisWorks 5. Rien de vraiment révolutionnaire, mais un plaisir et un confort d’utilisation pour une productivité accrue.

Arrêtons-nous d’abord sur quelques nouveautés générales :
L’installation se passe sans problème, mais il convient de noter plusieurs choses : d’abord, QuickTime 4 est nécessaire. La version 4.0.3 du logiciel multimédia s’installera d’elle-même si vous ne prenez garde : utilisez plutôt l’installation personnalisée pour pallier à ce problème si vous utilisez une version plus récente. Cette présence de QT est justifiée pour la compatibilité à l’import comme à l’export de certains types de documents.
AW6 installe également 21 nouvelles polices écran (TrueType). De très bonne facture, ces nouvelles polices s’intégreront parfaitement dans la grande majorité de vos documents même si les plus farfelues n’auront pas leur place dans un rapport de réunion.
La troisième surprise est l’installation de CarbonLib dans votre dossier Extensions afin de profiter des services Carbon de MacOS X pour les possesseurs de MacOS 8.x. À ce propos, une mise à jour de CarbonLib en version 1.0.3 est disponible sur le site d’Apple, cette mise à jour en version américaine ne pose aucun problème de compatibilité avec la version française de MacOS, dixit les développeurs d’AppleWorks 6.
Il intéressant de noter, que tous les éléments d’AW6, s’installent dans le dossier de l’application, à l’exception des Polices et des fichiers Préférences.

Passons maintenant à la première prise en main...

La barre d’icônes de la version 5 donnait une impression de rétrécissement de l’espace, soutenu par un côté confus dès que l’on rajoute des icônes. Sa remplaçante est plus aérée et allégée : les icônes sont plus gros, moins nombreux et mieux choisis (ils apparaissent adaptés au module sélectionné). La barre en elle-même est détachée et peut se redimensionner. Même si la barre d’icône est un aspect important de cette nouvelle interface, le plus agréable des changements vient de cette nouvelle fenêtre « Nouveau» re-baptisée à juste titre « Point de départ » qui permet d’avoir accès à tous les modèles, assistants et autres ressources du web par un jeu d’onglet. On a également accès aux documents récents, fonction faisant une appréciable apparition, ainsi qu’à la possibilité de créer de nouveaux onglets afin d’effectuer son propre classement ou de personnaliser son environnement dans le cas d’un partage de poste sur MacOS 8.x. Ce point de départ s’affiche dès que l’on se retrouve sans document ouvert. C’est donc une plate-forme quasi incontournable qui devient vite indispensable, on se demande comment on faisait avant (d’autant plus que l'on peut l’appeler grâce à un raccourci clavier à tout moment)
La fenêtre « Ouvrir », elle aussi, a subi un rajeunissement, plus connu celui-là : elle tire enfin parti du nouveau système de navigation Apple. La fenêtre « Sauver » fait de même.
Autre nouveauté qui a son importance : la gestion du glisser-déposer est enfin disponible. Un vide qu’il était nécessaire de combler.
On notera également avec surprise et bonheur qu’une fonction d’autosave a été implémentée : cette fonction sauvegarde vos documents en cours à certains moments notamment lorsque vous changez d’application en cours de traitement, ou lors d’une période d’inactivité.
Les nouveaux venus au Macintosh n’ont pas été oubliés : le système de bulles d’aide à été considérablement enrichi du point de vue contenu. En effet, chaque bulle décrit par une courte mais précise définition l’action du bouton ou de l’outil pointé. Parfois, la bulle donne même quelques conseils et trucs d’utilisation complémentaires.
Un utilisateur averti remarquera une meilleure intégration entre les modules, ce qui a toujours été un des points forts, avec sa simplicité d’utilisation, d’AppleWorks. Cette intégration n’est pas encore à la hauteur sur certains nouveaux outils, mais nous avons à faire à un produit plutôt grand public et non à un metteur en page professionnel.
Une dernière remarque d’ordre graphique : les icônes ont toutes été refaites. Mieux définies, elles sont beaucoup plus agréables à l’œil notamment en ce qui concerne les bibliothèques d’éléments graphiques : adieu clip-arts tout moches, bonjour, petits dessins. Rebaptisés « Extraits », ces clip-arts tout neufs, nous ont particulièrement impressionnés. Fruit d’un vrai travail graphique, on apprécie le soin qui leur a été apporté. Au nombre d’une centaine livrée sur le CD, ils sont environ 25000 disponibles via le web (on peut même échanger ses créations, les faire connaître, etc... sur le site d’AppleWorks. Vous n’hésiterez plus à en abuser devant un tel choix et une telle qualité surtout que leur nouvelle palette ressemble à celle nommée point de départ, tout avantage compris.

Intéressons-nous maintenant, brièvement à chaque module :

Module Traitement de texte :
Peu de nouveautés en quantité, mais plutôt en qualité. AW6 se dote de repères de tabulation plus parlant, d’un habillage bien mieux géré (agrémenté de quelques réglages bien venus) et surtout d’un outil de création de styles plus simple d’emploi, même si la lecture de la documentation papier s’avère indispensable à sa compréhension.
On notera surtout l’apparition d’un outil Tableau très complet permettant en quelques clics de créer un tableau sur mesure. Le tableau se comporte comme un objet flottant que l’on peut alors éditer et mettre en page à sa convenance. Cet outil comporte de nombreuses options prenant place dans le menu Tableau et n’a absolument rien à envier à Word (ce serait plutôt le contraire). Nous aurions aimé en disposer depuis longtemps !

Module Tableur :
Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent : “Office c’est très puissant”. On a difficilement fait plus compliqué à utiliser, car même si les fonctions à disposition sont puissantes, il est tellement compliqué de les mettre en œuvres que cela nous met loin d’un outil vraiment puissant. Par contre, il en est autrement d’Excel qui est vraiment une réussite à bien des points de vues. Et notre module AppleWorks équivalent était bien un des parents pauvres de ce domaine. En effet, AW6 nous offre ce qui manquait au module tableur pour devenir vraiment exploitable par tous. Du moins en théorie, car en pratique, c’est pas encore tout à fait çà. Les fonctions de cadrage sont là, avec la création de graphiques repris d’Excel, ainsi que des redimensionnements automatiques de cellules qui fonctionnent moyennement. L’outil graphique est plaisant à utiliser mais fournit des résultats trop proches des graphiques Excel sur PC.
Bien que des efforts ont été fournis, du chemin reste à faire.

Module Dessin vectoriel :
Voilà un module qui a toujours su se tenir la tête hors de l’eau et qui la sort encore plus aujourd'hui. Les améliorations sont nombreuses.
La première est visible au premier coup d’œil : les poignées de redimensionnement sont d’origine au nombre de huit. Rien de palpitant, mais c’est un détail important pour toute personne sensible à l’élaboration d’un document.
Toujours dans un souci de mise en page, les blocs texte supportent plus de réglages. Sans fournir une profusion inutile, on accède à quelques finesses dignes d’XPress ou d’InDesign dans certains cas. En vrac : chaque bloc texte gère ses propres marges, le texte vertical est mieux affiché (plus de baisse de résolution), etc...
Tous les outils de couleur et de remplissage se trouvent dorénavant sur une palette séparée nommée Accents, chacun sur un onglet différent. C’est très intelligemment pensé, et on peut même choisir, sauver et charger des ensembles de couleurs différents. La profusion des textures et la disposition de cette palette ne peuvent que décupler vos talents créatifs.
C’est ici qu’apparaît un nouvel outil bien connu des graphistes : la pipette. Comme ses aînées, elle permet de sélectionner les caractéristiques d’un objet (couleur, épaisseur du trait, etc...). Ces données se retrouvent dans la palette Accents.

Module Dessin Bitmap :
Il subit le même lifting que ces congénères, mais gagne en plus un set d’outil tout droit sorti de Photoshop. Sans prétendre être du même niveau que ceux du roi des logiciels graphiques, ils sont tout à fait à la hauteur de leur tâche.
L’outil Rectangle de sélection sélectionne la zone choisie, mais colle également aux contours de façon intelligente et automatique. Le Lasso sélectionnera avec précision, du moins autant que vous le permet votre dextérité dans l’utilisation de la souris, la zone voulue (avec la même façon de coller aux contours). La baguette magique effectue une sélection d’une couleur pointée (sans possibilité de régler sa sensibilité). Enfin, l’aérographe permet de faire de diffusion simulant une bombe de peinture, dont le motif est très simplement éditable. Seul bémol, la gomme reste un gros pâté de forme carré : il serait sympathique, Messieurs les développeurs d’y remédier pour la prochaine fois.
Attention : exception parmi les exceptions, le module bitmap se marie encore parfois mal avec ses petits camarades. Une fois dans un autre module, une image bitmap est toujours éditable, mais on ne peut toucher à sa taille sans la détériorer, faites bien attention à cela.

Module Base de données :
Nous passerons vite sur ce module qui reste intéressant pour une petite base gérant une bibliothèque d’école ou pour un carnet d’adresse personnel. Hormis quelques nouveaux champs comme « Multimédia », rien de nouveau. Et pas question de s’en servir professionnellement, vous ne pouvez créer et gérer qu’une seule table de données. Ce module reste encore le parent pauvre d’Appleworks pour une version de plus. Passons à la suite.

Module Présentation :
Enfin un module tout neuf à explorer. Et il y a de quoi faire... Pas tant sur le mode de fonctionnement, car sa force vient du fait qu’il est identique et donc complètement compatible avec le module de dessin vectoriel, mais sur les possibilités, car ce nouveau module exploite toute la qualité de gestion de l’image du Mac.
La seule différence avec son frère vectoriel et l’apparition de la palette Icônes. Cette palette fournit toutes les options nécessaires à l’élaboration de votre présentation : effet de transition entre diapos, réglages de la diffusion, etc...
Deux regrets : les présentations ne peuvent être exportées vers un lecteur indépendant comme QuickTime et aucune option sonore n’est prévue... Même si on peut parfaitement insérer une séquence QuickTime !

Avant de conclure :
Quelques derniers points intéressants à vous indiquer.
Tout d’abord, l’export HTML peut intéresser nombre de personnes désirant mettre à jour leur site web. Le code généré est relativement de bonne qualité, même si la mise en page n’est pas impeccable loin s’en faut. Néanmoins, des professionnels du web viendront vite à bout des imperfections constatées. Et pour les créateurs/bidouilleurs qui n’ont pas besoin d’outils évolués, une fenêtre de réglages des paramètres d’import/export du HTML est disponible avec une qualité de réglage inégalée dans la concurrence connue. Dans la série web, les documents peuvent avoir de nombreux liens entre eux, mais on peut aussi les lier à des pages web.
L’aide a aussi subi un léger lifting, sa mise en page est désormais plus proche du manuel de l’utilisateur.
Un dernier détail qui pourra avoir bientôt son importance : remarquez l’icône qui permet de faire apparaître la palette des outils. Elle ne vous rappelle pas une certaine boîte à outils ? Celle des iTools par exemple ? On sait que la stratégie d’Apple sur internet n’est pas totalement dévoilée, peut-on s’attendre à des surprises en rapport avec AppleWorks ? Ce ne serait pas étonnant depuis que les polices, extraits et autres modèles sont disponibles principalement sur le web.

Cette version apporte une vraie bouffée d’air qui lui manquait par de nouveaux outils et une ergonomie améliorant la productivité de l’utilisateur et donc la puissance du logiciel. Une richesse qui se concrétise par l’échange d’informations, entre les utilisateurs (extraits, document, etc...) qui sont les grands gagnants de cette version 6.
Par rapport à Office 98, la simplicité et l’intégration à l’environnement Mac, dont il fait allègrement partie, lui donne une avance et un attrait incontestable pour les PME/PMI désirant un outil complet et de qualité (notamment en combinaison avec AppleScript qui adapte AppleWorks à votre environnement de travail). On attend StarOffice pour comparer.
On ne regrettera peut-être pas la disparition du module communication, mais on regrettera l’absence d’un client mail, ou d’un module type organiseur (ou les deux réunis).
Pour son prix, c’est toujours une bonne affaire, même si la mise à jour “plein tarif” est une formule que l’on espère ne plus rencontrer de nouveau...

AppleWorks 6.0 Fr
Éditeur Apple Computer Inc. - http://www.apple.com/fr
Configuration nécéssaire Tout Macintosh équipé d’une puce PowerPC
- 24 Mo de RAM physique
- Mac OS 8.1 ou ultérieur
- Lecteur de CD-ROM ou DVD-ROM
-Une connexion internet
Les Plus - ergonomie et interface repensées (le tout reste très familier, on ne s’y perd pas)
- apparition du module présentation
- les nombreux réglages simples qui font leur apparition
- nouveaux outils
Les Moins - pas de mise à jour disponible depuis AppleWorks 5
- réduction du nombre de formats à l’exportation et à l’importation
- un seul niveau d’annulation
Note 4,25/5

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