Les annonces récentes faites au NAB et les bons résultats financiers dApple ont de quoi réjouir à une époque de lannée où lon n'avait pas grand-chose à croquer. L'annonce des résultats financiers du dernier trimestre risque vient de relancer la locomotive. Ce qui appuie grandement les dires sur le fait qu'Apple est l'une des grandes valeurs actuelles et futures du Nasdaq : certes, elle ne fait pas la pluie et le beau temps, mais, au moins, elle fournit les parapluies...
Quel est lavenir de la Pomme ? Qui serait bien présomptueux pour répondre à cette question de façon absolue ? Pas moi. Mais il convient de partager, son point de vue, son opinion, ses réflexions. Surtout sur internet. Passage en revue après une moulinette de réflexion from the Pneu Vallée (ou Court-Métrage Valley).
Ils ne craignent pas le Pingouin
C'est un secret de polichinelle : MacOS X va être un formidable moteur.
Tant pour nos machines que pour celles des autres. Apple a retrouvé sa place de fer de lance du monde de la micro-informatique, même si de nouveaux marchés restent à conquérir, la société de Steve Jobs a retrouvé la place qui été sienne à la fin des années 80. Non contente de livrer le système d'exploitation le plus puissant de tous les temps (Unix) sur nos machines, elle monte encore d'un cran l'accès à l'ordinateur pour tous par un système des plus simplistes à maîtriser (paradoxe amusant avec la complexité dun Unix classique). Et son envie de conquête pourrait bien passer par là comme tend à le prouver la portabilité du noyau de MacOS X, Darwin, sur d'autres plates-formes. Cela peut aussi être un moyen de motiver Motorola à produire plus et plus vite, qui sait ? Comme d'habitude, les autres constructeurs attendent de voir, mais dans ce cas précis, hormis Linux, il n'y a aucun autre système prêt à prendre la relève.
Microsoft, il faut être franc, se prépare, à moyen terme, à quitter le monde de lOS pour utilisateur particulier grignoté par un pingouin aux dents longues aiguisées et bien moins onéreux que Windows (le nerf de la guerre sur PC d'entrée de gamme). La X-box va permette d'offrir une confortable bouée de sauvetage, alors que Windows 2000 n'est pas une grande réussite Marketing (NT 4 est encore bien implanté et pour longtemps) & technologique. BeOS n'a pas réussi à s'imposer. Il reste que les responsables informatiques trop dérangés par le côté "pas fini" de Linux se retournent de plus en plus vers Unix.
De ce fait, MacOS X est également un moteur économique. Son architecture reposant sur un système éprouvé depuis plus de 30 ans, tous les analystes savent pointer les compétences et autres atouts d'Unix, ils le connaissent bien, et les différentes previews, notamment la DP3 parée d'Aqua, montre le savoir faire souvent imité, mais jamais égalé d'Apple en matière de Système d'exploitation. Tout le monde veut Unix, mais tout le monde est rebuté pas sa relative complexité. Dorénavant, ce sera notre futur. Même si Linux a encore une grande partie à jouer dans l'entreprise.
Ils vendent des bonbons aux grands (les fous)
Les entreprises. Voilà un créneau commercial où Apple est particulièrement absent. Surprenant ? Pas tellement, après tout. Les entreprises recherchent des machines pour tout faire ce quelles veulent comme elles veulent (je parle des grosses industries) : le PC est donc la solution. En ce qui concerne la bureautique, le problème est purement marketing et là carton rouge ! Difficile de faire marche arrière ou de tenter une entrée en force. Elle a choisi larrivée par les foyers et tout en séduction.
Arme numéro 1 : liMac bien sûr. La déclinaison en cinq couleurs fut une des grandes sources de son succès. La version Graphite est actuellement la plus vendue à cause de sa robe classe. Cest assurément une progression des plus fulgurantes que celle de liMac dans le sens foyer-entreprise. Il est intéressant de noter cet ascendant, on découvre un ordinateur ou un logiciel chez soi et lon veut tout de suite limposer dans son milieu professionnel. Ce nest pas une nouveauté, mais cela pousse à la réflexion : quelles sont les différences entre ces deux mondes en termes de besoins ? Jy reviendrai dans quelques semaines. Son avenir tout tracé ressemble à une standardisation de la gamme : adieu iMac de base, place à iMac DV sur toute la ligne. Juste une augmentation de la vitesse du processeur doit être sérieusement envisagée. On peut nous faire voyager jusquà 600 MHz à ce train-là. Apple joue un peu trop sur la corde jen vends un max, je rupture le stock, je crée le besoin, jaméliore un peu, mais pas trop, et jen re-vends plein dautres. Même si lamélioration de performance est à la clé, un non-initié ou un Windowsiens, en tout cas quelquun qui ne cherche pas la petite bête, dira que lon se moque de lui. Peut-on envisager des iMac G4 ? Oui, dici le début de lannée prochaine, date à laquelle, il est prévu que MacOSX soit livré en standard sur toutes les machines. Avec une plus grande production de puces G4, pour des raisons énumérées ci-dessous, cest possible pour un prix raisonnable. Mon seul souci, cest laffichage, même sil est dexcellente qualité, il souffre des 8 Mo de RAM vidéo. Un must serait 16 Mo, mais cela implique que les G4 passent tous à 32 Mo en standard. Un super must serait un écran 17, mais la bête perdrait son charme et surtout sa ligne. Mon souhait pour 2001 : un iMac 3 avec un écran LCD 15 ou 14,1 et un dos-couvercle pour un minimum de modification possible, dun accès très Macintosh (ce qui reste à inventer : le commun des mortels devrait pouvoir le faire sans assistance...)