Mises à jour, upgrades, updates, et jen passe et des meilleurs Parfois, jai limpression que le monde informatique ressemble aux pubs de lessive. On lave toujours plus blanc, cela veut-il dire que la version précédente lavait grise ? Ou quelle était de mauvaise qualité ?
Chaque mise à jour est synonyme de nouvelles fonctionnalités, de performances accrues, de nouvelles technologies, et malheureusement pour lutilisateur, dincompatibilités nouvelles, de difficultés dinstallation, etc Sans vouloir paraître rétrograde, la plupart de ces révolutionnaires updates ne sont pas absolument indispensables. Sauf pour le portefeuille des éditeurs.
Beaucoup de professionnels travaillent encore sur des "vieilles" moutures dIllustrator 6.0, de Quark 3.3, et même de Mac OS 8.0. Jai envie de qualifier lutilisateur toujours à laffût des nouvelles versions, passant son temps à télécharger toutes les updates inimaginables, soit comme un passionné des ressources systèmes de sa machine, soit comme une « fashion victime ».
On pourrait me reprocher davoir beaucoup daversion face à ses évolutions, qui somme toutes, sont faites pour le bien-être de la clientèle. Il est vrai que lidée de base a du bon : chercher à rendre son produit le plus performant possible. Malheureusement, la réalité est tout autre. La plupart des modifications réellement intéressantes sont, la plupart du temps, synonymes de galères, bidouilles, patchs, et autres incompatibilités.
Il y a maintenant presque 2 ans, le monde passait à Mac OS 8.0. La mise à jour ne semblait pas si simple, la plupart des magasins proposaient même une installation en ateliers. Pourtant lépreuve nétait pas si difficile, le monde journalistique avait bien communiqué linformation, lutilisateur peu féru de technique était prévenu des risques. Peu de temps après, Mac OS 8.5 arrivait, avec son très alléchant Sherlock. Et là, rien nindiquait un quelconque risque majeur de voir sa machine afficher plus de bombes que dhabitude. Et ce fût la catastrophe. Alors que les éditeurs phares du monde Mac avaient prévu le coup pour Mac OS 8.0, il a fallu attendre et attendre pour obtenir les patchs si désirés pour faire tourner des applications si chèrement payées. Sans compter le nombre dheures perdues a essayé de dépanner sa machine, ou la machine dun ami. Et depuis, Apple a lancé la mode des mises à jour à cadences effrénées, les éditeurs essaient de suivre et proposent régulièrement des updates bogués, mal finies ou que sais-je encore
Mac OS 8.6 est déjà là, de nouveaux problèmes aussi (incompatibilité avec ATM deluxe 4.0, bogues non résolus à laffichage de certains logiciels - bogues présents depuis le 8.5 -), en bref, personne na retenu la leçon. Nous possédons des machines aux capacités époustouflantes, un système des plus clairs et performants, et je trouve dommage que des implications dordres économiques (comme si les softs nétaient déjà pas assez chers
) viennent entacher la réputation de stabilité et de performance de la plate-forme Macintosh.